De la fin du 19ème siècle et de tout le 20ème siècle. Partie III: la France
Le postula
La différence à l’impact entre un grand coup droit et un moyen ou mauvais coup droit.
Sur le dessin décalqué du gauche, le joueur est en prise continentale marteau qui est une mauvaise prise pour le coup droit. Au moment de l’impact, c’est surtout le poignet qui exerce la pression.
Sur le dessin décalqué de droite, la joueuse est en prise western , prise des grands coups droits. Il y a une parfaite répartition de l’effort au moment de l’impact, la raquette étant dans le prolongement de l’avant-bras.
Les moyens et mauvais coups droits traités dans ce dossier
Dans ma collection, 150 moyens et mauvais coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde avec séquences, photos, plus le ou les témoignages écrits que je joins et qui prouvent ces moyens et mauvais coups droits. Ci-dessous quelques uns de ces coups droits.
André Gobert – René Lacoste – Paul Rémy – Pierre Darmon – Robert Haillet – Jean-Noël Grinda – Pierre Barthés – Jean-Loup Rouyer – Christian Duxin – Daniel Contet -Patrice Beust – Jean-Pierre Courcol – Bernard Paul – Jean-Baptiste Chanfreau – Georges Goven – Patrick Proisy – Patrice Dominguez – Jean-François Caujolle – Jean-Paul Meyer – Jacques Thamin – Jean-Louis Haillet – Hervé Gauvain – Christophe Casa – Yannick Noah – Henri Leconte – Nathalie Tauziat .
France
Andre GOBERT
Joueur français 1890-1951. Dans le livre » Le Dictionnaire du Tennis » aux Edition Fernand Nathan 1981 à la page 61 il est dit ceci : » Un grand joueur à la fois par la taille ( 1,92 m ) sa force physique et son style très pur. Il a un service écrasant ( la seconde balle autant que la première ) qui ressemble fort à un smash délivré pieds au sol. Ce service lui vaut de nombreuses victoires sur bois, et il est notamment le premier étranger champion britannique du Queen’s Club. Son drive plat, sans effet aucun, sa pureté de gestes ont fait dire de lui qu’il joue un » tennis dont on rêve la nuit « . Sa stratégie est simple et consiste à gagner le plus vite possible, et c’est pourquoi il répugne à rester au fond du court. Il est battu souvent par ses propres erreurs. Il débute en Coupe Davis en 1912, la joue encore en 1922.
Palmarès : Il conquiert , de 1912 à 1921, quatre titres mondiaux et deux titres olympiques, deux titres de champion de France ( 1911 et 1920 ) et un titre en double avec Laurentz ( 1912 ), huit titres de champion d’Angleterre, dont deux en double et un en mixte, et sept titres français sur courts couverts. Classé numéro 3 mondial en 1919, numéro 10 en 1921 et 1922 par Myers qui le considère comme le meilleur joueur » indoor » de l’histoire.
Démonstrations d’André GOBERT
Ces deux photos-dessins sont dans la revue TENNIS 1910-1913. La photo-dessin de gauche se trouve à la page 333 et la photo-dessin de droite se trouve à la page 334. C’est la même photo-dessin, celle de gauche étant vue de face et celle de droite étant vue de dos.
C’est André GOBERT lui même qui dans la revue TENNIS 1910-1913 à » Notes personnelles » explique les prises de raquette et ses prises de raquette et il dit ceci : » Avec cette position qui, je le répète, est générale pour presque tous les bons joueurs, vous pourrez tout faire ! Le service, le drive, le revers, tous les coups seront, après un peu de pratique, exécutés avec une grande commodité « .
Dans le livre » Apprendre le Tennis » d’Estrabeau et Feuillet aux Edition La Table Ronde 1952 il est dit ceci à la page 91 et à la page 92 : » La prise Continentale elle non plus n’est pas très moderne, bien que de nombreux grands joueurs l’emploient encore. Elle a été illustrée par les noms qui sont parmi les plus grands du tennis mondial. Decugis, Gobert, Von Cramm, Cochet, Perry, Maier, Destremeau, Pétra, l’ont employée et l’emploient encore avec succès.
L’opinion de François LACAZE : Sur ces deux dessins-photos ci-dessus, le joueur est en prise Eastern presque Continentale marteau et cette prise n’a jamais donné de grands coups droits.
Ce dessin est décalqué d’une photo d’André Gobert qui se trouve dans le livre » Le Dictionnaire de Tennis » aux Editions Fernand Nathan 1981 à la page 61.
André Gobert est en fin d’accompagnement en prise presque continentale marteau.
Témoignage écrit qui justifie que André Gobert n’avait pas un très bon coup droit :
Dans le livre » Le Dictionnaire du Tennis » aux Edition Fernand Nathan 1981 à la page 61 il est dit ceci : » Son drive plat, sans effet aucun, sa pureté de gestes ont fait dire de lui qu’il joue un » tennis dont on rêve la nuit « . Sa stratégie est simple et consiste à gagner le plus vite possible, et c’est pourquoi il répugne à rester au fond du court.
L’opinion de François LACAZE : Dans le témoignage écrit il est dit ceci : » Son drive plat , sans effet aucun « . Un coup droit plat, sans aucun effet limite les possibilités du joueur, c’est un jeu à haut risque et il fait beaucoup de fautes. Il est dit également ceci : » Sa stratégie est simple et consiste à gagner le plus vite possible, et c’est pourquoi il répugne à rester au fond du court. S’il répugne à rester au fond du court, c’est que son jeu de fond de court n’est pas excellent et il n’a pas confiance dans son jeu de fond de court. André Gobert était surtout un grand volleyeur et c’est dommage, car avec une technique plus complète il aurait été beaucoup plus fort, d’autant que c’était un extraordinaire athlète (1m92 ), un géant pour son époque.