Partie II – Les moyens et les mauvais coups droits

De la fin du 19ème siècle et de tout le 20ème siècle. Partie II: l’Europe

Le postula

La différence à l’impact entre un grand coup droit et un moyen ou mauvais coup droit.

Sur le dessin décalqué du gauche, le joueur est en prise continentale marteau qui est une mauvaise prise pour le coup droit. Au moment de l’impact, c’est surtout le poignet qui exerce la pression.

Sur le dessin décalqué de droite, la joueuse est en prise western , prise des grands coups droits. Il y a une parfaite répartition de l’effort au moment de l’impact, la raquette étant dans le prolongement de l’avant-bras.


Les moyens et mauvais coups droits traités dans ce dossier

Dans ma collection, 150 moyens et mauvais coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde avec séquences, photos, plus le ou les témoignages écrits que je joins et qui prouvent ces moyens et mauvais coups droits. Ci-dessous quelques uns de ces coups droits.

 – Hollande Pays-Bas – Tom Okker

 Grande-Bretagne : H.S. Mahony – Virginia Wade –

– Danemark : Torben Ulrich – Kurt Nielsen

– Italie : Nicolas Pietrangeli – Adriano Panatta – Corrado Barazzuti – Paolo Bertolucci – Antonio Zugarelli – Claudio Panatta

– Roumanie : Ion Tiriac – Elie Nastase .

– Suéde : Stefan Edberg .

– Allemagne : Otto Froitzheim – Michael Stich –

– Espagne : Manuel Orantes –

– Tchécoslovaquie : Jan Kodes – Thomas Smid – Martina Navratilova – Hana Mandlikova – Miloslav Mecir –

– Yougoslavie : Boro Jovanovic – Zeljko Franulovic – Slobodan Zivojinovic

– Pologne : Wojtek Fibak –

– Hongrie : Istvan Gulyas – Balazs Taroczy –

Hollande Pays-bas

Tom OKKER

Dans le livre  » Le dictionnaire du Tennis  » aux Editions Fernand Nathan 1981 à la page 106, il est dit ceci à propos de Tom Okker :  » Hollandais, dit le  » hollandais volant « , né en 1944. Meilleur joueur produit par les Pays-Bas. Assez grand ( 1,78m ) mais peu athlétique ( 63 kg ), un visage pacifique, il ne paraît pas bagarreur. Mais il est bon styliste, complet autant qu’élégant, il sait varier à l’infini ses coups, son rythme et sa stratégie. Il est surtout incroyablement véloce de jambes et rapide de gestes. En revanche, il est généreux et même prodigue d’efforts, ne sait ou ne veut les doser, et des réserves physiques lui manquent dans les ultimes journées des grands tournois. Il n’est d’ailleurs pas très avide de gloire, préfère de beaucoup gagner bien sa vie par le tennis et, très jeune, il passe pro, au moment de l’open, alors qu’il est au 4e rang mondial et en puissance de mieux faire. Il disparaît ainsi plus ou moins dans les tournées, se maintient à la 7e ou 8e place du classement mondial grâce à une accession annuelle à une demi-finale de grand tournoi ou à un titre secondaire, encore que parmi les meilleurs joueurs de double avec Fibak, Riessen et Newcombe. Il rétrograde quand, en 1978, à trente-quatre ans, alors qu’on le croit définitivement passé, il fait à Wimbledon un parcours éblouissant que seul Borg arrête en demi-finale. En dépit de ses titres aux Internationaux d’Italie en 1968, d’Allemagne en 1970, d’Afrique du Sud en 1967 et 1969, de Belgique en 1970, des Pays-Bas en 1970 et 1973, du Canada en 1973, de France sur courts couverts en 1967. Okker compte tenu de ses moyens, ne s’est constitué dans les grands tournois qu’un palmarès modeste

Palmarès de Tom Okker : Australie : demi-finaliste en 1971. – France : demi-finaliste en 1969. – Grande-Bretagne : demi-finaliste en 1978. – Etats-Unis : finaliste en 1968, demi-finaliste en 1971. – Masters : finaliste en 1973. – W.C.T. : demi-finaliste en 1971.

Ce dessin est décalqué d’une photo de Tom Okker qui se trouve dans la revue Tennis de France n° 250 février 1974. Cette même photo se trouve également dans la revue tennis de France n° 252 avril 1974.

Tom Okker sur ce dessin décalqué se trouve un peu avant l’impact en coup droit avec une prise de raquette pratiquement continentale marteau qui n’est pas la prise des grands coups droits.

Témoignage écrit qui justifie que Tom Okker avait un coup droit moyen :

Dans la revue Tennis de France à  » Le guide des champions  » en ce qui concerne  » les armes de Tom Okker  » il lui est accordé 4 balles sur 5 en coup droit, c’est à dire 8/10, ce qui n’est pas le maximum.


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