Les grands coups droits avant 1930…

… que les fédérations auraient pu prendre en exemple pour éventuellement la création d’une méthode d’enseignement

Avant 1930 et dans tous les pays du monde, il y avait déjà de très grands coups droits que les fédérations et les techniciens auraient pu analyser et copier pour les transmettre à leurs élèves.

Quatre livres différents, des enseignants, des techniciens s’opposent à la prise western de coup droit

Le livre de A. GREMILLET; « Pour former les jeunes au tennis » – Editions Vinay (non daté entre 1935 et 1940.

Le livre d’ESTRABEAU et FEUILLET; « Apprendre le tennis »- Editions La Table Ronde 1952

Le livre de la FFT: « Le Tennis » – Methode française officielle de l’enseignement élémentaire du tennis. Collection Bourrelier, librairie Armand Colin – 3° édition augmentée – 1965

Le livre de René P. PELLETIER: « Precis de Tennis moderne »; Editions BORNEMANN – 1964


Le livre de GREMILLET

Il est dit ceci en page 7:

Il est dit ceci à la page 7 :  » Autrefois, les deux prises, coup droit et revers, étaient à plus d’un quart de tour de différence.

L’opinion de François LACAZE : Ce qui prouve qu’autrefois on jouait au tennis d’une façon plus naturelle car le changement pour passer de la prise de coup droit à la prise de revers est important.

 » Aussi vais-je volontairement ignorer les prises extrêmes périmées, et dont il ne reste plus que de vieux pratiquants.

L’opinion de François LACAZE :  » A cause de ce rapprochement des prises, la prise Western et la prise Western prononcée n’existent plus pour Grémillet, ou en tout cas il ne veut plus en entendre parler puisqu’il veut volontairement les ignorer.

La  » Continentale  » ainsi obtenue présente cette agréable particularité de servir à toutes fins, puisqu’on frappe avec elle le coup droit, le revers, la volée et le service. c’est pourquoi je l’appelle prise unique. Pour un ami de la logique, de la logique sèche, il semble que l’idéal serait la prise unique ; c’est à dire la  » Continentale « . Le tennis moderne a déjà réduit, qu’on y veuille bien réfléchir, le changement entre les deux prises.

Il est dit ceci à la page 8

Il fallait il y a quinze ans un tiers de tour pour passer du coup droit au revers. A l’heure actuelle, le changement n’est plus que d’un huitième, parfois d’un seizième de tour. Pourquoi cette évolution n’irait-elle pas jusqu’au bout, et les deux prises ne se rejoindraient-elles pas enfin dans la  » Continentale  » ou  » prise de marteau « , ou  » prise unique  » ? Deux raisons tendraient à cette fin : 1° La vitesse grandissante du jeu et 2° Servant aux trois coups : droit, revers et service, la prise à cheval assure une tenue de raquette ferme et régulière, bien préférable au voyage constant des doigts autour du manche, à ce tripotage qui desserre constamment l’étreinte, souvent en pleine course.

Grémillet dit également ceci en résumé :  » Un rapprochement progressif des prises pour aboutir à  » la prise unique « 

L’opinion de françois LACAZE :  » La prise unique continentale n’est ni une prise de coup droit, ni véritablement une prise de revers. Comme je l’ai déjà dit, quand j’exécute un coup droit, mon attache l’épaule est derrière et quand j’exécute un revers mon attache l’épaule est devant et anatomiquement, il ne peut pas y avoir de prise unique. La prise Western est la plus naturelle pour le coup droit. Pour le revers, l’héminence hypothénar de la main repose sur le chanfrein supérieur de gauche et pour retrouver la prise avec plus d’ exactitude on peut allonger le pouce sur le méplat.


La prise de raquette du revers est différente de la prise de coup droit. En effet, quand j’effectue mon coup droit, mon attache, l’épaule est derrière et quand j’effectue mon revers mon attache, l’épaule est devant. Et si je veux d’un côté comme de l’autre avoir la main qui repose le plus naturellement possible sur le manche de la raquette sans compensation du poignet, je dois changer de prise.


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